Saddle Butte, c'est une toute petite ville demeurant charmante et bien calme des Etats-Unis du nord, près de la frontière canadienne, où on peut vivre tranquillement sans un rythme infernal. Un vent régulier, tantôt léger, tantôt puissant... les horizons sont larges, ourlés de forêts profondes. Saddle Butte se trouve à peu près au centre d'une vaste cuvette, bâti à l'abri des inondations rituelles de printemps des prés environnants. L'ensemble du paysage est puissant, noble. L'étang, tout proche, jette une note lumineuse et quelque peu romantique sur cette rude terre de labours où, du temps où il y avait encore des chevaux. C'est un refuge idéal pour des espèces menacées. C'est aussi une région très variée : des vignobles, des bois, des champs de lavandes, des pommiers et les goldens sont très tentantes.

Mais un événement va tout bouleverser...

Nous sommes en hivers et il est six heures du matin, il fait encore nuit, Saddle Butte s'éveille. Alors que je suis bien au chaud dans mon lit, il y a déjà des commerçants qui déploient leurs étalages dans la grande rue principale, et déballent leur marchandise des camionnettes. Comme chaque jour c'est très calme, il n'y a aucune circulation mais quelques habitués se rendent au café du coin. Cependant un orage s'abat sur la ville, cela me réveilla et ma chambre était illuminée comme si elle était exposée à la lumière du jour. Complètement effrayée je me suis levée pour enquêter. A travers mes rideaux jaunes, je pouvais voir le scénario horrible qui se produisait sous mes yeux bleus alarmés, en effet je vois une tornade s'approcher de Saddle Butte. La dernière chose que je me souvienne, c'est de cette éclaire qui a heurté mon jardin... Lorsque j'ai ouvert mes yeux, je remarque que j'étais à l'hôpital, une télévision était en face de moi ! Les informations montrer des images des voitures écrasées comme des canettes de soda et les personnes étaient à la recherche de proches disparus. Les équipes de secours ont dû se déplacer avec précaution autour des lignes électriques tombées au sol et des morceaux déchiquetés de débris alors qu'ils chassaient pour les victimes et espère pour les survivants. Les incendies, les fumées de gaz et de bâtiments instables posaient une menace constantes.

Quatre ans plus tard... le rythme de vie est si rapide, des immeubles ont poussé comme des champignons, Il y a un grand nombre de voitures et le trafic font des embouteillages dans les rues du centre, après avoir trouvé une place pour se garer il faut maintenant trouver le parcomètre. Sans oublier les heures de pointe avec des rues bondées, les bus complet. Puis des bruits j' haïssent de partout entre la sirène d'une ambulance, en plus du rugissement des machines, il y a des petits bruits comme le sifflement des essuie-glaces sous la pluie, le bruit sourd de l'atterrissage des journaux regroupés dans la rue, les cloches des églises et les chansons tristes que certains piétons fredonnent dans les rues. Vais-je m'habituer à tout ce changement ?